Le métier de technicien courants faibles

22 à 36 K€ bruts annuels

Techniques de base et formation continue pour les nouvelles technologies

à partir du CAP

profession de technicien courants faibles

Le poste de technicien en courants faibles est devenu incontournable. Chaque bâtiment public ou privé, compte son lot de normes et de contraintes techniques pour assurer la sécurité et la transmission de l’information. On bénéficie aujourd’hui d’un large choix en matière de téléphonie, internet, réseaux, alarme, vidéo surveillance, sécurité incendie… Grâce aux avancées technologiques, les systèmes évoluent à rapidement. Les organisations cherchent donc des techniciens en courants faibles, capables d’installer et de gérer ces installations.

Cette fiche métier fait le tour de tout ce qu’il faut savoir sur la profession : études, missions, compétences, qualités, prérequis, rémunération et possibilités d’évolution.

Les autres intitulés du poste de technicien en courants faibles

La fonction peut adopter différentes dénominations :

Technicien en courants faibles
Technicien d’installation en courants faibles
Technicien de maintenance en courants faibles
Technicien de sûreté
Technicien spécialisé en courants faibles
Technicien d’installations courants faibles
Technicien d’installations électriques et informatiques
Technicien en sécurité électronique
Technicien en réseaux de télécommunication

S’il est spécialisé, le spécialiste technique des courants faibles peut être appelé différemment : technicien en domotique, technicien en contrôle d’accès, technicien en systèmes d’alarme, etc.

Description de la mission et de la fonction de technicien d’installations courants faibles

Le poste de technicien en courants faibles se situe entre les univers technique et logistique. Il est chargé de d’installer, de mettre en service, de programmer, de dépanner et de réparer les installations.

Le technicien d’installation et/ou de maintenance assure l'interface et le suivi technique des prestations. Il travaille de manière transversale avec d’autres services, et peut officier dans divers secteurs d’activité (l’industrie ou le tertiaire, une maison de retraite, une préfecture…). Selon la taille du bâtiment, il peut être aidé par d’autres techniciens et donc travailler en équipe. Certains techniciens sont spécialisés dans une catégorie de courants faibles, comme la téléphonie ou les systèmes d’alarme par exemple.

Le technicien est embauché par une entreprise de services, une société qui commercialise des produits de courants faibles ou par une entreprise pour gérer les équipements de son site (une industrie ou une administration par exemple).

Le technicien spécialisé en courants faibles réalise des tâches variées. Ses problématiques diffèrent d’une installation à l’autre. Les équipements évoluent vite. Le professionnel qui va d’un client à l’autre, change d’interlocuteur régulièrement. La profession ne connaît ni la routine ni l’ennui.

Les missions courantes du technicien des installations électroniques :

Lire et interpréter des schémas techniques
Câbler une prise téléphonique ou informatique
Gérer le matériel d’approvisionnement
Installer des équipements audiovisuels (antenne, télévision, vidéoprojection)
Tirer des câbles, poser, raccorder, régler, programmer et mettre en service
Gérer les opérations d’électricité du domaine des voix, données, images (VDI)
Etablir des documents techniques (check-list, schémas, plans...)
Réaliser des installations électriques conformes aux normes
Positionner une armoire électrique de locaux domestiques ou tertiaires
Mettre en place les câbles cuivre et fibres optiques
Faire des diagnostics en cas de dysfonctionnement
Dépanner ou réparer les équipements
Vérifier, tester les installations
Former les clients sur les systèmes installés

Le technicien en courants faibles peut compter sur des journées aussi rythmées que variées. C’est un métier de contact et de technologie, qui garantit une évolution et un apprentissage constants.

Le marché de l’emploi révèle une forte demande de techniciens en courants faibles ; le choix est donc vaste et les possibilités nombreuses, pour ces professionnels spécialisés !

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Les diplômes et les formations pour devenir technicien des équipements courants faibles

Avant le BAC

CAP électricien

BEP métiers de l'électricité et de ses environnements connectés

BCP (brevet de compagnon professionnel) installateur en équipements électriques

CQP (certificat de qualification professionnelle) électricien monteur installateur courants faibles

BAC

Bac pro EIE (électricien industriel d'équipement)

Bac Pro MELEC (métiers de l’électricité et de ses environnements connectés)

Bac STI génie électrique

BTM installateur en équipements électriques

BAC +2

BTS Electrotechnique

BTS FED (fluides énergies domotique)

Les prérequis et les qualités du technicien en installation et maintenance courants faibles

S’il fait partie d’une société de services ou d’une entreprise qui commercialise ou distribue des équipements, le technicien en courants faibles devra se déplacer chez les clients. Cela impose de détenir le permis B et de pouvoir être mobile. Les équipements évoluent en même temps que la technologie. Il est donc nécessaire d’être formé régulièrement pour rester en phase avec l’univers technique. La profession peut aussi compter des astreintes et des horaires décalés. L’aisance numérique est incontournable aujourd’hui.

La multitude des interlocuteurs induit un grand sens du service et de la relation en général. La variété des problématiques demande agilité et rigueur. La sécurité des systèmes de surveillance, d’information de communication étant sous son contrôle, le technicien des installations endosse de grandes responsabilités. Il compte évidemment sur des aptitudes naturelles en bricolage et une sensibilité accrue pour le numérique. L’autonomie et la réactivité sont des qualités primordiales pour mener à bien ses missions. Deux autres aspects font partie intégrante du métier de technicien en courants faibles : la pédagogie car le technicien est souvent amené à former du personnel sur le fonctionnement des installations, et l’envie d’apprendre car le métier évolue aussi vite que les innovations technologiques. Une bonne organisation est nécessaire pour gérer l’emploi du temps : les rendez-vous prévus et les demandes urgentes.

Les compétences et l’expérience du technicien spécialisé en courants faibles

C’est un poste qui nécessite de connaître les marques (Dell, Samsung, Sony, Sonos, Cisco, Apple, Devialet, Crestron, Axis…), les propriétés techniques des équipements et les différents fournisseurs (audio-vidéo, multi-room, salle cinéma privée, satellites, informatique, alarme, vidéosurveillance IP, vidéophonie, téléphonie, internet, réseau, etc…).

L'électricité, les réseaux filaires (cuivres et fibres optiques), les principes de transmission des alarmes de toutes sortes, les normes des systèmes de sécurité incendie, sont des connaissances nécessaires à la profession de technicien d’installation et de maintenance en courants faibles.

Savoir lire un schéma ou un document technique pour repérer et localiser une pièce, est incontournable. Quant aux nouvelles technologies, elles sont indissociables du métier de technicien en courants faibles. Le poste est à 100% technico-digital. Chaque installation est aujourd’hui reliée à un système numérique, et la maintenance à distance est de plus en plus présente. Il faut donc être en phase avec le numérique.

Une première expérience est demandée dans les offres d’emploi, car c’est un métier de terrain. Elle peut avoir été acquise lors de stages ou d’un contrat d’apprentissage.

Le salaire et les perspectives d’évolution pour le métier de technicien des équipements électroniques

Voici les salaires moyens annuels classés selon le niveau d’expérience :

Pour un profil débutant (de 0 à 3 ans d’expérience) : 22 K€ bruts annuels

Pour un profil confirmé (de 3 à 7 ans d’expérience) : 30 K€ bruts annuels

Pour un profil expert (plus de 7 ans d’expérience) : 36 K€ bruts annuels

Après quelques années d’expérience, le technicien peut devenir chef d’équipe ou responsable de service. Il peut également s’orienter vers le commerce en devenant technico-commercial ou travailler en bureau d’études. La création de son entreprise est une autre piste d’évolution pour sa carrière.