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Le principe de bienveillance au travail : dépoussiérer les évidences est une démarche rentable

Elle a rejoint les concepts tendance de l’entreprise depuis quelques années, comme le bien-être, le collaboratif… mais finalement qu’entend-on par « bienveillance au travail » ? Fond, forme, ou les deux ? Ce mot a-t-il changé le monde du travail ou remis simplement le bon sens au cœur de nos relations en entreprise ?

Allons se balader du côté de la bienveillance sans s’imposer de garder la nôtre.

Bienveillance

Sens : capacité à se montrer indulgent et attentionné envers autrui

Synonymes : affabilité, charité, bienfaisance, cordialité, altruisme, mansuétude, sympathie, obligeance, humanité.

Jeter un dossier sur le bureau de William sans un mot (même s’il est accompagné d’un post-it explicatif fluo), demander à Marine si elle a obtenu son diplôme en cadeau dans un paquet de céréales, ou encore fixer votre écran d’ordinateur alors que Samuel vous raconte ses difficultés avec le nouveau logiciel ; voilà des attitudes qui n’obtiendront jamais le label bienveillance.

Cette phrase vous semble être une lapalissade, c’est le cas. Et si l’on reprend les grands principes de bienveillance au travail qui circulent sur la toile, c’est exactement ce qu’on ressent tant ils nous paraissent issus d’une ordinaire évidence. Pourtant l’engouement autour de ces questions prouve à lui seul la nécessité de remettre le principe fondamental de bienveillance au goût du jour.

Pour quelles raisons ? Aurait-on oublié notre politesse sur le paillasson du bureau ? Aurait-on troqué notre empathie contre la performance, à peine ouverte la porte de l’ascenseur ? Aurait-on échangé notre humanisme contre le succès individuel, devant le tableau d’affichage des primes ?

Jusqu’alors en entreprise, les priorités de résultats, rapidité et rendement prévalaient, reléguant au dernier plan, la méthode et le contexte. Le collaborateur, alors seulement managé à coup d’objectifs, avait peut-être lui aussi oublié la bienveillance élémentaire.  

Finalement la méthode importait peu, seule la finalité comptait jusqu’à ce que l’on s’aperçoive que la première servait la deuxième.

 

Si l’on cherche les objectifs de cette forme de bonté, on trouvera les préceptes suivants :

-Diminuer le stress de ses collaborateurs (objectifs atteignables, cahiers des charges clairs et délais réalistes, outils nécessaires accessibles, cadre de travail propice…)

-Augmenter la considération (écoute, remerciements, compliments, formules positives même pour aborder les échecs…)

-Encourager l’autonomie et la prise d’initiative (fixer un cadre le plus précis possible pour favoriser la liberté dans la réalisation des projets, être ouvert aux nouvelles idées…)

-Donner du sens (mettre les valeurs du collaborateur au service du projet de l’entreprise, trouver des objectifs communs entre l’individuel et le collectif, cultiver le potentiel…)

 

Etre bienveillant touche donc essentiellement à la forme, aux moyens, aux méthodes et au contexte. Il s’agit davantage d’un « enrobage » dans le monde professionnel. Et les collaborateurs ne sont pas dupes, ils savent que le principe est remis en lumière parce qu’il a un impact direct sur le fond, c’est à dire le chiffre d’affaires. La bienveillance en entreprise n’est donc absolument pas désintéressée, comme celle dont on peut faire preuve naturellement au quotidien. Pour exemple, un licenciement ne sera jamais un acte bienveillant même si l’empathie et la délicatesse peuvent en adoucir l’effet d’annonce.

Ce qui paraît aujourd’hui logique pour certains, ne s’accompagne pas forcément de certitude pour d’autres. Les habitudes ayant la dent dure, il est parfois nécessaire de se faire coacher pour trouver comment injecter de la bienveillance dans ses pratiques quotidiennes. Est-ce que cela s’apprend ? Encore faut-il avoir conscience d’en manquer.

Même si elle ne comporte aucun danger, ce mélange de cordialité et d’attention peut toutefois rencontrer certaines limites, comme la crédibilité par exemple : voir Paul revenir d’une formation sur la bienveillance et vous sourire pour la première fois depuis 10 ans en laissant apparaitre ses dents de requin, vous donnera envie de vous moquer de lui, sans aucune bienveillance. Les autres limites de la pratique sont le risque de confusion entre empathie et intimité, puis entre indulgence et manque d’exigence.

 

On travaille à la maison et on fait la sieste au bureau ; les cloisons entre nos différentes vies (sociale, personnelle, professionnelle) sont de plus en plus minces. La bienveillance quant à elle, a sa place dans toutes nos vies, même en entreprise et n’aurait jamais dû la quitter. Remettre sous les projecteurs l’amabilité, l’indulgence, l’attention, ne sera jamais vain. L’entreprise reste un monde orchestré par la performance et la rentabilité, ce qui n’empêche pas de le rendre sinon plus humain, du moins plus cordial. Quant à savoir s’il est vraiment possible d’acquérir de la bienveillance, ou de donner l’illusion d’en faire preuve alors qu’on n’en a aucune envie, c’est une autre histoire.

 

Chez ACASS on aime pratiquer le recrutement bienveillant.

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