Le télétravail, la star des thèmes RH du moment
Entre limites et bénéfices, le télétravail interroge et c’est le sujet en vogue dans bon nombre d’entreprises depuis quelques semaines. Certains métiers peuvent y prétendre, d’autres pas.
D’un côté on trouve des ingénieurs qui rêvent de retrouver l’ambiance cerveau gauche de leur bureau d’études, et de l’autre, des chargés d’affaires qui vivent bien les réunions en visio et chaussettes.
Qui est pour, qui est contre ? Ces dernières semaines ont révélé qu’il s’agissait davantage d’une question de contexte que d’une question de goûts.
Il leur suffit d’une connexion, d’un ordinateur et d’un téléphone portable et le tour est joué. Les commerciaux, les ingénieurs, les développeurs, les responsables qualité… De nombreux métiers ont la possibilité de travailler à distance. Mais ce n’est pas parce qu’on le peut, qu’on le veut ! Il y a le home office sympa et le home office contraignant.
Imaginez un dessinateur projeteur installé sur le capot d’une machine à laver en marche, faute de place. Il a bien la connexion, l’ordinateur, le téléphone, mais il a aussi la vibration du tambour et le bip de fin. Dans ces conditions, l’efficacité et le plaisir du télétravail sont largement remis en question. Et on ne rêve que d’une chose : retourner en entreprise.
Inversement, le chargé d’affaires qui bénéficie d’un bureau personnel avec vue sur la mer, a plus de chance de s’adapter au travail à distance. Question concentration, ce sera tout de même plus facile et donc globalement plus agréable.
Le niveau d’information est aussi un facteur important pour le travail à domicile : être informé régulièrement pour pouvoir avancer et interagir avec les collègues est un facteur clé de réussite.
Et puis pour finir, chacun a son appréciation personnelle. Rentrent en compte le temps de trajet, le confort des locaux, l’ambiance au travail, les relations avec la hiérarchie…
Qui n’a jamais râlé au moment d’entrer en réunion ? Pourtant on en vient à les regretter depuis que les teams et autres visio sont apparues dans nos vies. Les bonnes connexions ne remplacent pas le contact réel, surtout s’il est agréable, c’est une certitude.
Ceci étant, les réunions avec masques qui cachent toutes nos expressions de bas de visage et transforment notre voix, ne sont pas idéales non plus.
La période inédite du Covid-19 a bouleversé nos réflexes professionnels quotidiens. On a testé et inventé d’autres formules. A présent, il est nécessaire pour les entreprises comme pour les collaborateurs de faire le tri et de garder ce qui a été prolifique.
L’expérience révèle que pour être adepte du télétravail, il ne suffit pas d’y être favorable, il faut également le vivre dans un contexte adapté.
Une nouvelle question pourrait bien s’inviter dans les entretiens de recrutement : êtes-vous favorable au home office ?
Une expérience à poursuivre ? L’avenir nous le dira.
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